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6 verbes pour conjuguer Make Africa 2018 au passé.

4 février 2022 aventures
6 verbes pour conjuguer Make Africa 2018 au passé.

Les 08, 09 et 10 Novembre au Bénin, ont été des jours presque inoubliables pour moi. Ceci, pour une seule raison: j’ai rêvé que nous sommes capables de fabriquer  l’Afrique qui nous ressemble. Pour ceux qui ne le savent pas vraiment,  ces trois jours étaient consacrés à #Make_Africa_2018 tenu à l’institut français de Cotonou et organisé par le  reffao (réseau francophone des fablabs de l’Afrique de l’Ouest). Il est porté par @Blolab_Benin. Ce festival a regroupé plusieurs acteurs du secteur de la technologie et du numérique de l’Afrique francophone et de la France autour de : « éduquer, innover, former avec le numérique », thème couvrant d’ailleurs tout le  » Novembre Numérique « .

Ce jour-là,

  • Madame le ministre de l’économie numérique et de la communication Aurelie Adam Soule était présente,
  •  Franck JUBIN – Bureau d’étude de Solutions Makers pour Entreprise; Simon LAURENT – Président du réseau français des Fablabs et Jean-Michel KASBARIAN – conseiller à l’Ambassade France/Benin,  tous venus de la France y étaient aussi,
  • Florent Youzan– Directeur de  LAB INNOVATION SG du SÉNÉGAL, Médard Agbayazoun – Président de Blolab Benin et quelques fablabs de l’Afrique de l’Ouest y étaient aussi,
  • Moi aussi,  j’y étais pour vous. Pour vous faire un retour sur le déroulement des activités. Ça a pris un peu de temps pour paraître mais je pense que cela ne vous nuira guère.

Aujourd’hui, je me suis amusé à  relater l’histoire de #MakeAfrica2018 en six mots (que dis-je ?), six (06) verbes plutôt, qui puisse vous aider à raconter aisément à n’importe qui et n’importe comment l’Histoire de la première  édition du grand festival technologique de l’Afrique sans difficulté (même si vous n’aviez pas eu la chance de vivre l’expérience).

Les festivités de Make Africa 2018 ont démarré le 09 Novembre 2018 à 09 heures pile en présence de toutes ses personnalités citées là-haut et un public de masse venu pour soutenir l’événement. Sous la paillote de l’institut français ce matin, il faut constater que c’est un ensemble francophone de pays Africains et Européens qui était au rendez-vous.

Seulement quelques minutes de discours, et #MakeAfrica2018  fut officiellement lancé. Par suite, nous avions fait un tour dans la salle d’exposition de @if_benin où les stands des fablabs ont été installés pour les ateliers démo. On n’y retrouvait des imprimantes 3D, des masques oculus, des ordinateurs de part et d’autres puis d’autres outils souvent retrouvés dans les laboratoires de Makers (je ne suis pas bien placé pour les nommer tous).

Une petite pause et les activités commencent..

Je me retiens de les raconter une à une parce que l’article risque d’être trop long. Retrouvez en six (06) verbes, le briefing de chacune de ces activités mémorables de #MakeAfrica2018.

– Découvrir;

Après la cérémonie d’ouverture officielle de Make Africa 2018, place fût faite à la délégation du Réseau français  des fablabs  venue pour soutenir l’évènement. Occasion pour Simon LAURENT, président  du réseau, de se présenter et de présenter son réseau. Parmi elle, nous avons aussi Franck JUBIN. Lui, il est concepteur de solutions Markers pour les entreprises françaises. C’est avec lui que nous avions faire le tour des différents outils, logiciels et méthodologie pour réussir l’IMPRESSION 3D. Cette nouvelle technologie sur laquelle je faisais des recherches pour mieux comprendre comment ça marche. A Make Africa 2018, j’en ai vu et touché. J’ai vu la magie d’Héliox se réaliser devant moi. Quant à l’utilisation du Numérique comme puissant outil de redressement de l’art (art numérique), de réduction des peines de travail dans l’entreprise (atelier fraisage numérique) et de l’amélioration des conditions de vie sociale (Maison Connectée), j’ai découvert beaucoup d’autres choses et c’est tout ça qui me fait dire que nous pouvons fabriquer l’Afrique qui nous ressemble.

Apprendre;

L’apprentissage était la toute première chose qui suivait mes découvertes. L’Ambiance de Make Africa était favorable à toutes sortes d’apprentissage. Quand on est étonné de voir quelque chose bouger, on peut réclamer aux Markers présents sur la scène le pourquoi de cet étonnement. Le programme des activités en a prévu des séances d’apprentissage pour les participants désireux de connaitre plus sur ces technologies. Allant de l’impression 3D, passant par la programmation sur scratch à l’atelier arduino et petite électronique, les formations ont été super intéressantes. Et par seulement ces technologies ! Les problématiques liées au PITCHING, au DESIGN THINKING créativité et à l’essor de l’intelligence collective n’ont pas été du reste. Ce n’est pas tout à faire une formation pour devenir expert du jour au lendemain mais des initiations à la base qui peuvent plus tard, faire de vous des experts.

Partager;

Je crois avoir compris que « le partage » est la valeur que partage le mieux tous les fablabs du monde. (oouuh… en tout cas pour ce que j’ai vu à Make Africa 2018). Entre le 08 et le 09 novembre, dans le cadre des activités du Make Africa, nous avons assisté à des tables rondes de partage d’expérience entre fablabs et Makers ; des conférences et un mini hack. Ce fût de très belles expériences pour moi et pour le public qui n’a pas hésité à partager avec nous cette noble valeuvou

Construire;

Make Africa 2018 était aussi l’occasion optimale pour @blolab Bénin et ses collaborateurs de l’AFRIQUE de l’Ouest de mettre sous terre, le jeune ‘plant’ reFFAO. Entendez « réseau Francophone des Fablabs de l’Afrique de l’Ouest ». Et ceci a eu lieu le même jour ou le festival a été lancé. A vrai dire c’était l’un des objectifs clés de Make Africa 2018. Médard AGBAYAZOUN et ses supers fablabs de l’Afrique occidental ont à réaliser ce rêve qui date de longtemps. Des projets de lois et de règlements puis une sensibilisation des participants sur la nécessité de s’adapter à la nouvelle révolution numérique de l’Afrique…

Compétir;

Il y avait aussi une chose qui définissait le plus cette toute première édition de Make Africa : le Hackathon des éducateurs et entrepreneurs du domaine de l’éducation. L’objectif était de réussir à laisser une marque sur l’école numérique de Demain, vu que le laboratoire des makers du Bénin œuvre pour ça depuis bien des années.  Les participants dont les projets sont prometteurs ont été primés et bénéficierons d’un accompagnement de @blolab_benin pour la mise en place du projet. Donc, tout simplement, à Make Africa nous avons réfléchi à des solutions numériques sur mesure et à l’évolution de l’école numérique en Afrique .

Fabriquer;

 Ce verbe est d’ailleurs un point de vue un peu plus particulier sur le déroulement général du Festival. De début jusqu’à la fin des activités, j’ai pu remarquer que l’Afrique dispose d’une potentialité aussi énorme que nous pouvons exploiter pour changer notre Monde.

C’était chaud, mais passionnant. J’ai fait de mon mieux pour vous retransmettre #MakeAfrica2018.
Des #tweetlives et en majeur partie des #tweetphotos. Je pense avoir aidé quelq’1. Aussi, j’ai beaucoup découvert. En mot, je crois qu’on peut créer #afrique qui nous ressemble.✊✌👌 pic.twitter.com/U2JUiZxeZi

— Richmond Dakpogan⚡ (@RichmondDAKPOG1) 10 novembre 2018
Si des gens comme moi, comme vous, peuvent en quelques minutes agencer des matériels recyclés pour concevoir des ordinateurs qui puissent s’allumer et s’éteindre, alors l’Afrique a déjà tout ce qu’il lui faut pour développer. Pendant longtemps, j’ai lu des auteurs Africains qui en ont fait tout un glossaire mais je n’y prêtais pas vraiment attention. Maintenant, je suis convaincu et je le proclamerai sur tous les toits. L’étape suivante sera juste de passer à l’action et de ne plus rester là à …..
En effet, sur ces domaines, je ne connaissais pas grandes choses mais, ma tournée 2018 sur le #BéninNumérique m’a permis de mieux appréhender les choses cette fois-ci.

Si vous savez reconnaitre quand on est efficace et dynamique, Je vous prie de faire du bruit pour @Blolab_Bénin. Il vient même de recevoir un prix pour ça. Pas parce qu’il est influent, non! Mais il n’hésite pas à franchir les barrières quand il sent que ça va mal. Notre pays a besoin de ce dynamisme pour évoluer…

Je suis très moins inspiré aujourd’hui et on le sent déjà. Désolé pour la bêtise 😉. Retrouvez ici une vidéo récapitulative de l’événement réalisée par l’Ambassade de la France.

Rendez-vous à la semaine prochaine….

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